Voila c officiel nadir signe pour 4ans a lyon avec un pret jusqu'a la fin de saison a sedan moi je trouve que c la meilleurs solution qu'il pouvais avoir d'un cote il signe dans un grand club et de l'autre il ne laisse pas tombe sedan
Pas forcément connu du grand public, Nadir Belhadj est la nouvelle recrue de Lyon. Un choix judicieux tant le gaucher algérien démontre ses qualités dans les rangs sedanais.
En page d’accueil du site officiel de Nadir Belhadj, une vidéo de ses plus beaux gestes sous les maillots de Sedan et de l’Algérie vous saute aux yeux. Crochets intérieurs ou extérieurs, râteaux, déviations, passements de jambe, accélérations, frappes de loin, tout y passe. Le sujet ne dure qu’une minute trente et il ne suffit pas à cerner le talent du défenseur algérien que vient de s’offrir l’Olympique lyonnais (ndlr : il ne rejoindra cependant l’OL qu’à la fin de la saison). Gaucher capable d’évoluer en défense comme devant, Belhadj possède d’énormes qualités. Et en signant le Sedanais pour quatre ans et demi, Jean-Michel Aulas a sans doute fait le bon choix. Car au-delà du talent de sa nouvelle recrue, le président lyonnais a choisi de miser sur l’avenir.
Dans le couloir gauche, Houllier peut aujourd’hui s’appuyer sur Abidal derrière et Malouda en attaque. Mais si l’on ne sait pas encore de quoi sera fait l’avenir du premier, le second, sollicité par Chelsea, devrait quitter le club cet été. Avec Belhadj, Lyon assure donc la continuité de son côté gauche. Alors beaucoup se demanderont pourquoi recruter ce Belhadj quand des Signorino ou Tafforeau semblent plus expérimentés. Les fidèles de Dugauguez, qui assistent aux prouesses de l’ancien Gueugnonnais depuis plus de deux saisons, ne partagent pas le même avis. Dès son arrivée à Sedan, celui qui évoluait au poste d’avant-centre à Lens en jeunes a tout de suite pris ses repères. Aujourd’hui, Belhadj est devenu le chouchou des supporters ardennais mais surtout le meilleur joueur de Sedan en L2 comme en L1.
Même si certains lui reprocheront une fâcheuse tendance à parfois calmer le jeu, il est indubitable que l’Algérien, déjà souhaité par l’OM et Lyon à l’intersaison, restera dans les Ardennes comme la meilleure patte gauche de l’histoire du club avec Olivier Quint. Interrogés un par un, ses anciens coéquipiers Forgerons n’ont jamais tari d’éloges le concernant. « Nadir, c’était un truc de fou, répète souvent l’un d’eux. Il vous demandait le ballon, cassait les reins des adversaires et partait tellement vite le long de la ligne qu’on croyait ne jamais le revoir. » Ce même Belhadj qui donnait l’impression de ne pas avancer lorsqu’il déambulait dans les rues de Charleville-Mézières… Entre le Nadir des villes et celui des pelouses, il y a un fossé. Et l’OL a bien fait de s’y engouffrer.
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